Il concluait ainsi sa chronique du 14 décembre, intitulée Hostage Situation (traduction libre):
Ne pouvons-nous imaginer un meilleur rêve américain, même en incluant Noël? Je pense que nous le pouvons. Il faudrait libérer les psychés des états-uniens de leur soumission à tout ce qui est gros, dans leur travail, leurs cultes et leurs loisirs. Si vous croyez que Barack Obama est l'otage de Wall Street, interrogez-vous un moment sur la reddition volontaire des états-uniens face à la tyrannie de tout ce qui les rabaisse au niveau de simples « consommateurs ». Nous sommes en route — et nous ne nous en rendons pas compte — vers une nation à nouveau composée de communautés où la réputation compte vraiment et où celle-ci repose sur la cohérence entre vos actes et l'authenticité. Plusieurs iront sur ce chemin à reculons et en se lamentant. Bien des nuits obscures, froides et humides nous attendent sur la route. Mais nous arriverons à un endroit où les âtres brillent de tous leurs feux et où les fantômes oubliés de notre fibre nationale nous attendent: courage, patience, générosité, humour. Voilà un Noël qui méritera d'être vécu et dont on voudra se souvenir!