Il vente et il fait froid. La journée idéale pour parler de réchauffement climatique quoi ! Deux tempêtes de neige en deux semaines et plus d'un mètre de neige au sol. Et l’hiver astronomique n’est pas encore arrivé !
Vous l’entendrez pendant les Fêtes : « Si c’est ça le réchauffement du climat, il n’y pas de quoi s’en faire ! »
Mais une hirondelle ne fait pas le printemps pas plus que deux tempêtes de neige rapprochées ne signifient que le climat est normal, « comme dans le bon vieux temps ».
Résumons-nous donc. Une hausse globale des températures dans l’atmosphère entraîne une augmentation de l’évaporation. Et une augmentation de l’évaporation entraîne une augmentation des précipitations de toutes natures. De plus, une hausse globale des températures dans l’atmosphère augmente le nombre et la sévérité des événements anormaux et extrêmes de toutes natures. C’est ce que les modèles prédisent et c’est ce que nous constatons.
L’expression réchauffement climatique, bien qu’elle décrive exactement la cause globale des phénomènes observés, est mal choisie. Elle donne l’impression, surtout sous nos latitudes, d’un adoucissement général du climat. L’expression changements climatiques, pour sa part, est trop neutre. De quels changements s’agit-il ? Sont-ils positifs ou négatifs ?
Treehugger a récemment lancé un concours pour trouver une nouvelle appellation plus précise et a demandé à ses lecteurs de voter pour la meilleure des propositions. C’est Climate crisis qui a gagné. Crise climatique : voilà qui réflète bien mieux la réalité d’un système complexe comme le climat !