Dans la troisième partie d’une entrevue donnée à TreeHugger, l’environnementaliste David Orr du Environmental Studies Program au Oberlin College en Ohio parle de pessimisme, d’optimisme et d’espoir en citant E. F. Schumacher, l’auteur de Small is Beautiful : si vous posez la question « Pouvons-nous survivre ? » et que la réponse est « Non », il ne vous reste qu’à manger, boire, vous amuser et désespérer. Si la réponse est « Oui », vous risquez de ne pas faire tout ce qui est en votre pouvoir pour faire face à la situation, puisque ça va s’arranger.
Le conseil de Schumacher : « Ne vous posez même pas la question et mettez-vous au travail. »
La conclusion de Orr : « Il me semble que nous sommes dans une sorte de course contre la montre, n’est ce pas ? Oui, j’estime que nous allons nous en sortir. Mais par une marge beaucoup plus étroite que nous ne le souhaiterions. »
Autrement dit, l’espoir réside davantage dans une action résolue — comme si notre survie en dépendait — plutôt que dans l’optimisme ou le pessimisme.